vendredi 15 décembre 2006

Rachat de 1001listes par TF1

1001listes.com, une société très 1.0 et à des lieux de la tendance actuelle du 2.0 et usercontents vient d'être racheté par TF1 via sa filliale Téléshopping.
Voir le communiqué de presse ici .
Par dela cette cession, on voit bien l'effet actuel de concentration entre les différents acteurs, mais surtout l'importance du ecommerce pour des entreprises plus traditionnelles tels que Téléshopping.
Et surtout, en s'associant à de véritables ecommerçants, TF1 évitera l'eccueil du manque de savoir faire en terme de relation client ; TF1 a d'ailleurs fait le choix de conserver comme PDG la fondatrice du site.

Le boostore blog

Un blog intéressant sur la stratégie de Carrefour pour le lancement de Boostore, ou tout ce qu'il ne faut pas faire en matière de e-commerce !
C'est ici que cela se passe : http://boostore.blogspot.com/

Rumeur, buzz et leweb3

Je ne sais pas si vous avez remarqué le barouf qu’il y a sur la toile en ce moment vis-à-vis du Web3 !

C’est vraiment étonnant !

Tout le monde y va de son petit avis sur l’organisation de la conférence et l’implication ou non de son organisateur dans sa réussite ou son échec.

C’est vrai que celui-ci a fait une boulette, convier des politiques franchouillards aux milieux d’un bon millier de geeks en effervescence venant des 4 coins de la planète, il fallait oser !

Mais la ou Loïc Le Meur est entrain de faire fausse route, c’est qu’il laisse s’installer la version 2.0 de la bonne vieille rumeur sans pour autant gérer sa communication dans cette crise.

Car la gestion de crise dans ce genre de cas est primordiale, 2.0 ou pas ; le fait qu’il se taise amplifie d’autant le « buzz » négatif sur lui-même, et je doute qu’il en sorte indemne. Il n’y a qu’à voir son blog qui commence à se transformer en forum non contrôlé pour s’en convaincre.

Au moins, on aura appris quelque chose de cette histoire, si l’invention du buzz est une traduction de la séculaire rumeur, celui-ci peut tout aussi bien vous mettre au pilori dès que l’on ne le contrôle plus.

Dis M’sieur Le Meur, si tu faisais un petit billet pour expliquer tout cela et désamorcer la bombe ?

vendredi 8 décembre 2006

Niche 2


Voici un nouveau concept de niche qui en reprend tous les fondamentaux

- Une offre ultra segmentée
- Un produit unique et atypique
- Une cible très étroite
- Un positionnement prix relativement élevé
- Un service client au centre du business

En développant ce concept, « l’Avion » se veut le transporteur des urbains vivant entre Paris et New York. Afin de créer un vrai sentiment d’appartenance, il nomme ses clients des « Paryorkers », en mettant en avant des personnalités connues.

Ce qui est intéressant dans cette démarche, c’est l’approche de la segmentation qui est faite, en effet, l’avion ne s’intéresse qu’a une cible et une seule, les bobos branchés, en leurs offrant une foultitude de services :

- Une classe unique « affaire », 90 sièges au total au lieu de 220 en version bétaillère
- L’accent mis sur le confort
- Des services (gastronomie Française, veritable service hôtelier à bord, écrans individuels…)
- Des aéroport proche des centres, Orly et Newark (ceux qui ont eu le bonheur d'atterir à JFK peuvent témoigner !)

On voit bien là l’angle d’attaque de ce concept : alors que Air France lance sa compagnie locost, voici une compagnie qui prend l’exact contre-pied en proposant à une clientèle peu nombreuse un service à haute valeur ajoutée. L’avion transpose les fondamentaux de l’hôtellerie de luxe (marché de niche s’il en est) au transport de passager, en mettant au cœur de son offre le client, voila qui nous change !
C'est par ici que cela se passe : http://www.lavion.fr/index.php

jeudi 7 décembre 2006

Monstres high tech et dinosaures publics

Citation de Bernard Miyet, président de la SACEM ce mardi : « nous réclamons le respect du droit d'auteur. Le fait que nous soyons organisés collectivement nous donne un poids lorsqu'il s'agit de négocier auprès d'une corporation puissante. Nombreux sont ceux qui préféreraient avoir à gérer des auteurs isolés plutôt qu'un organisme comme le nôtre. Surtout qu'il arrive sur le marché d'autres monstres encore plus puissants, Apple ou des géants des télécom... »

Cette petite phrase prononcée à l’issue de la remise du rapport sur l’économie de l’immatériel rédigé notamment par Maurice Levy, le patron de Publicis, à Thierry Breton à de quoi faire sourire.

Ou pleurer…

En effet, elle est symptomatique des grandes peurs que catalyse les nouveaux modes de distribution vis-à-vis de nos « élites ». Surtout, NE FAISONS RIEN !

Dans le domaine de la musique en ligne, comme dans bien d’autres, le marché est entrain de se transfigurer. N’est-ce pas Pascal Nègre lui-même qui disait que les itunes & cie allait tuer le marché du disque il y a un an et qui aujourd’hui plébiscite se mode de distribution ? Mais voilà, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, et force est de constater qu’il en reste quelques-uns pour être effrayer la par la capacité à innover et à comprendre le monde d’Apple et de quelques autres.

D’autre marchés protégés jusqu’ici par des accords de distributions sélectives commencent à tomber, les fabricants de cosmétiques par exemple ont été sommés par le gouvernement de trouver une solution « rapidement » afin de libérer le marché de l’ecommerce des carcans territoriaux, et récemment un réseau de franchise vient de se faire débouter par la cour de cassation pour les mêmes raisons, un adhérent en phase avec son temps ayant eu le tord de proposer ses articles sur un site, ce qui n’a pas vraiment plus aux autres adhérents du réseau tout à fait en ligne avec la citation de Bernard Mivet.
Au total, cette méconnaissance et la volonté de ne pas voir l'avenir risque bien encore une fois de nous releguer au rôle de remorque et non à celui de locomotive.

vendredi 1 décembre 2006

- 33%

Je viens de lire sur le site de la tribune la baisse du volume de renault pour le seul mois d'octobre de 33% !

La bourse n'a pas salué, le titre est en baisse.

Ceci est néanmoins en droite ligne de la stratégie de Ghosn, stopper les ventes à pertes ou à 0 marge (make profits, no volume for negative profits) auprès des loueurs afin de restaurer le profit, ce qui ce traduit nettement aujourd'hui en termes de volume de ventes, mais a t'il tord ?

In fine, vaut il mieux vendre 42 000 unités à 1% de marge ou 31 000 a 10% ? that's the question and i'm think the second choice is better !
Update du 15 décembre 2006, ca plonge toujours, -18 % en novembre sur un marché haussié !